La data loss prevention (DLP), protection contre la perte des données en français, consiste en une stratégie essentielle à l’entreprise dans sa gouvernance des données. Les données d’une organisation sont l’une de ses ressources les plus importantes. Il incombe aux administrateurs et collaborateurs de bien les protéger. Comment réussir sa stratégie de data loss prevention ? Définition et explications.
- Pourquoi mettre en place une stratégie de DLP ?
- Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour sa data loss prevention ?
- Quel outil utiliser pour la DLP de son organisation ?
Pourquoi mettre en place une stratégie de DLP ?
La data loss prevention (DLP) est, avant tout, un ensemble de stratégies visant à éviter la perte des données d’une organisation. La DLP peut veiller à ce que les utilisations n’envoient pas d’informations sensibles ou confidentielles en dehors du réseau informatique de l’entreprise. Par exemple, en restreignant un collaborateur d’importer un fichier sur un stockage cloud qui n’est pas celui utilisé par l’entreprise.
Une stratégie de DLP peut aussi donner l’accès ou non à certaines applications métiers et aux données utilisables. Mais également la copie d’un document sur un support USB amovible ou l’envoi vers un appareil Bluetooth.
En un mot, la mise en place d’une stratégie de DLP permet à une organisation de contrôler ses flux de données en limitant au maximum les menaces internes. Notons également qu’en France et en Europe, elle peut permettre de se conformer aux législations en matière de confidentialité. Et ce, en apportant les garanties de protection imposées, notamment, par le RGPD.
Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour sa data loss prevention ?
Dans le cadre de la création d’une stratégie de gouvernance des données complète, la data loss prevention a une importance primordiale. Notamment puisqu’elle permet le contrôle des accès aux informations.
Plusieurs bonnes pratiques peuvent être relevées. Il convient avant tout de prioriser ses données : quelles sont les informations les plus confidentielles et essentielles pour l’organisation ? Lesquelles viennent ensuite ? L’établissement d’une hiérarchie précise entre les données permettra l’identification et la classification des données de l’entreprise. Dans un second temps, elle permettra de s’assurer que seuls les collaborateurs autorisés y auront par la suite accès.
Il faudra ainsi classer les données de l’organisation (par niveaux de criticité et leur état) afin d’en établir une cartographie claire. On pourra ainsi avoir une vision claire du lieu de stockage des données et savoir si cet emplacement est sécurisé ou ouvert. Voici quelques premières étapes pour bien gérer la mise en place de sa stratégie de data loss prevention.
Quel outil utiliser pour la DLP de son organisation ?
Microsoft Endpoint DLP, intégré à Microsoft 365, est une solution permettant la protection contre la perte des données au sein des applications de la suite logicielle (Word, Powerpoint, Excel et Outlook). Mais aussi des services (Teams, SharePoint ou Exchange), ainsi que sur certaines applications tierces. Elle permet une stratégie DLP unifiée sur les outils de bureautique communs. En effet, il suffit de définir une seule fois sa stratégie DLP pour l’appliquer à différents services et appareils.
En parallèle, les organisations utilisant des applications métiers peuvent approfondir leur stratégie de data loss prevention grâce à Power Apps, qui permet de créer et appliquer des stratégies définissant quels connecteurs de données peuvent être utilisés par quels utilisateurs. Depuis le centre d’administration de la Power Platform, cela permettra de prévenir la perte de l’ensemble des données de l’organisation.
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Questions Fréquentes
Qu’est ce qu’est la Data Loss Prevention ?
La data loss prevention (DLP) est un ensemble de stratégies visant à éviter la perte des données sensibles ou confidentielles d’une organisation.
Pourquoi la DLP est-elle importante pour les organisations ?
Elle permet de :
– Protéger la propriété intellectuelle et les informations personnelles identifiables.
– Obtenir une visibilité sur la manière dont les personnes interagissent avec les données.
– Se conformer aux lois sur la confidentialité numérique, y compris la loi sur la portabilité et la responsabilité de l’assurance maladie (HIPAA) et le règlement général sur la protection des données (RGPD).