Exakis Nelite, vers la sobriété numérique

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L’entreprise de conseil et d’intégration met l’écologie au cœur de son travail. Et développe, pour ça, des outils toujours plus précis pour épauler les entreprises.

Numériser plus, avancer technologiquement. Dans l’industrie comme dans les services, le développement de technologies toujours plus performantes s’accompagne d’un accroissement permanent du parc informatique mondial. Les conséquences écologiques réelles.

Aujourd’hui, le numérique représente 2 % de la production de gaz à effet de serre en France et pourrait, dans quelques années, atteindre 7 %.

Avec le temps, le numérique va avoir des conséquences écologiques de plus en plus importantes, analyse Dimitri Kohn, référent numérique responsable chez Exakis Nelite. Plus les entreprises s’attaqueront tôt à ce sujet, plus elles seront en mesure de limiter cet impact”. L’entreprise, qui se fait pour mission d’accompagner les entreprises dans cette transition, fonctionne avec un processus bien rodé. “Nous travaillons d’abord à créer une vision avant de la transposer en stratégie Green IT pensée pour limiter l’impact environnemental du parc numérique de nos partenaires”. L’approche se veut duale. D’abord pédagogique, avec la mise en place d’un livre blanc, d’une charte employé et d’outils de formations qui cadrent, sur le court, le moyen et le long terme, la politique d’entre. Ensuite, technologique.

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Nous utilisions de nombreux outils de monitoring, notamment l’Emission Dashboard Impact, qui permet de piloter les émissions carbones liées au cloud Azure pour rationaliser le parc applicatif de l’entreprise mais aussi M365, plus tourné vers les usages individuels des collaborateurs, par exemple en limitant l’envoi de grosses pièces-jointes”, détaille Dimitri Kohn. En interne, Exakis Nelite développe Green BI, qui permettra aux entreprises partenaires de mesurer l’empreinte de son parc informatique. “Quelle machine acheter ? Comment équiper ses collaborateurs et collaboratrices en smartphones ? Ce sont des questions importantes, des choix stratégiques sur le plan écologique. Green BI permettra de les prendre de la façon la plus intelligente possible”. S’appuyant sur les données des utilisateurs de données externes comme les nombreuses études de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), le modèle développé par Exakis Nelite permet aussi un suivi en temps réel de l’empreinte carbone de l’entreprise, au niveau macro comme micro, et donc un véritable tracking du déploiement de la politique Green IT.

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L’approche va plus loin. Exakis Nelite accompagne aussi ses partenaires dans la conception d’outils sur mesure. Une offre qu’elle a récemment mise au service de Gimelec, un collectif d’entreprise qui a pour objectif d’épauler les collectifs dans la rénovation thermique de leur parc immobilier. “On a développé une application d’aide à la prise de décision pour les agents des collectivités, explicite Dimitri Kohn. En entrant la situation précise face à laquelle il est confronté, par exemple cinquante bâtiments publics alimentés au fioul, nous allons automatiquement lui proposer une suite d’actions à réaliser, de la plus simple à la plus complexe, pour améliorer l’isolation et faire chuter la consommation d’énergie”.

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 Pour diminuer l’impact écologique du numérique, Exakis Nelite mise aussi sur le cloud. “La grande majorité des entreprises ont aujourd’hui recours à ce type de service, qui sont parmi les plus gros consommateurs dans le monde d’énergie, reprend Dimitri Kohn. C’est un avantage pour nous de pouvoir travailler avec des acteurs comme Microsoft, qui sont conscients de ces faits mais apportent aussi des solutions”. Car si l’augmentation du recours au cloud a forcément des conséquences environnementales, les moyens techniques et financiers d’une entreprise comme Microsoft permettent de réduire l’empreinte globale et sont au final plus écologiques que des services délocalisés au sein des entreprises.

 “Une entreprise qui installe des serveurs en interne ne va pas forcément avoir les meilleurs usages, les meilleures technologies, la meilleure manière de gérer son parc informatique. Les datacenters chez Microsoft sont, eux, totalement optimisés, ce qui entraîne de fait une diminution des émissions de carbone et de CO2, jusqu’à 90 % pour les petites entreprises”. Sans compter l’impact du matériel, que les entreprises remplacent moins en ayant recours au cloud. “Le recours au Cloud déporte la puissance de calcul des ordinateurs des entreprises vers les clouds. Cela veut dire que le matériel utilisé au niveau local va être moins sollicité, va se préserver plus longtemps, or on sait que c’est avant tout le hardware qui pollue. En parallèle, Microsoft a les compétences et les moyens pour mieux entretenir et faire vivre son parc que la plupart des grosses entreprises”. 

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