Empreinte carbone : quand le Cloud s’intègre dans une approche Green IT

Temps de lecture : 4 minutes

Alors même que la digitalisation de la société a connu une croissance exponentielle ces dernières années, une réalité s’impose : le numérique doit adopter une approche responsable pour demeurer l’une des réponses aux grands enjeux environnementaux. 

Aujourd’hui, il faut pouvoir continuer de tirer le meilleur profit des nouvelles technologies tout en limitant leur impact sur l’environnement. Un état de fait qui vaut notamment pour les entreprises, à la fois consommatrices de numérique et soumises à de nombreux exigences environnementales, sociétales et de gouvernance (ESG), dont l’empreinte carbone numérique fait partie. L’un de leurs grands défis consiste alors à repenser leurs systèmes d’information, afin de tendre vers une activité IT plus durable : c’est ce que l’on appelle le Green IT.  

Régis Lavisse, Sustainability Go To Market Manager, et Rémi Dineuff, Partner Technology Strategist au sein de Microsoft France, nous disent en quoi le Green IT devient un enjeu incontournable des entreprises, et comment le mettre en œuvre.  

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Les nouvelles technologies au service de la performance environnementale 

Comprendre les nouveaux impératifs des entreprises 

Recyclage des déchets, recours aux énergies renouvelables, inclusion de salariés en situation de handicap… À compter du 1er janvier 2024, la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) entrera en vigueur et les entreprises devront progressivement rendre compte de leur performance ESG avec une exigence similaire à cette apportée à leurs résultats financiers. « La CSRD va imposer aux entreprises de redéfinir leur stratégie et de voir plus loin que les critères financiers. Elles devront démontrer aux investisseurs et aux consommateurs qu’elles progressent dans leur façon d’adresser les différents enjeux sociétaux et environnementaux » explique Régis Lavisse.  

Cette directive place donc la responsabilité environnementale parmi les priorités de la feuille de route des entreprises, confrontées à une double matérialité : « Les organisations doivent non seulement tenir compte de l’impact du réchauffement climatique sur leur activité, mais aussi de la manière dont leur activité se répercute sur l’environnement » 

Le Cloud, une technologie à la hauteur des enjeux 

 « Les entreprises ont de fait besoin de surveiller et d’évaluer l’empreinte carbone de leurs outils et infrastructures, tout comme elles ont besoin de se reposer sur des partenaires de confiance leur fournissant des environnements techniques durables » analyse Rémi Dineuff. C’est justement toute l’ambition de Microsoft qui, au travers de son Cloud Azure, donne aux entreprises les moyens d’accéder à des infrastructures mutualisées, moins énergivores, et de réduire jusqu’à 98 % de leur empreinte carbone. « Nous mutualisons les puissances de calcul de nos infrastructures Cloud afin d’offrir la meilleure expérience à nos clients qui, par ailleurs, ne pourraient pas atteindre un tel niveau d’optimisation par leurs propres moyens » précise Régis Lavisse.  

À ceci s’ajoute le Microsoft Cloud for Sustainability, un portfolio de solutions donnant aux organisations les moyens de comprendre et mieux piloter leur impact environnemental de bout en bout. Parmi les fonctionnalités clés se trouve l’Emission Impact Dashboard, un outil permettant de mesurer les émissions de gaz à effet de serre liées à leur utilisation des services Microsoft. «LEmission Impact Dashboard fournit des indicateurs sur toutes les émissions liées aux usages quon les organisations des solutions Office 365 ou Azure et alimente leur bilan carbone». Quant à Microsoft Sustainability Manager autre point d’orgue du Microsoft Cloud for Sustainability – il permet une gestion centralisée des données environnementales, et en particulier de l’empreinte carbone. Une approche essentielle permettant à chaque organisation d’évaluer précisément son impact, et celui de sa chaine de valeur, le réduire et transformer son business model pour le rendre plus durable et responsable. 

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Réduire son empreinte carbone : l’affaire de tous 

Microsoft, une entreprise engagée…  

Si Microsoft réussit le pari d’accompagner les organisations vers un numérique plus responsable, c’est parce que l’entreprise est elle-même pleinement engagée dans cette démarche, depuis une quinzaine d’années déjà. « Nous réalisons des investissements massifs dans les technologies Cloud, nous travaillons avec des partenaires responsables et nous développons des infrastructures alimentées de façon raisonnée et raisonnable » indique Rémi Dineuff, soulignant que la stratégie de Microsoft se base d’ailleurs sur les recommandations du Greenhouse Gas Protocol.  

En outre, l’entreprise mène des travaux de recherche dans l’objectif d’améliorer encore la performance et la durabilité de ses datacenters : quatre d’entre eux répondent aux exigences de la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), et l’ensemble des datacenters devrait être alimenté pour 100% de leurs besoins, 100% du temps par de l’électricité bas carbone, d’ici deux ans.  

… Avec une proposition de valeur différenciante 

La force de Microsoft réside également dans sa capacité à fournir une offre complète, adaptée à la stratégie ESG des organisations. « Nos innovations en matière de développement durable se retrouvent dans tous nos produits et solutions » partage Régis Lavisse. L’entreprise privilégie aussi la transparence et la pédagogie pour mener à bien sa démarche : « En tant qu’acteur du numérique, il est de notre responsabilité que de prendre position sur ces sujets, de montrer l’exemple et d’impliquer l’ensemble de notre écosystème » affirme Rémi Dineuff, « nous avons la volonté de trouver le juste équilibre entre nos propres besoins et les attentes des clients ». 

Les bénéfices de l’approche de Microsoft sont très importants et la technologie un moyen efficace de faire progresser les performances environnementales des organisations. À une nuance près cependant : la technologie n’a pas réponse à tout. « Il n’existe pas de baguette magique en matière de durabilité. C’est un sujet complexe qui doit être adressé de nombreuses  façons », conclut Régis Lavisse. 

  

Les 4 engagements de développement durable de Microsoft à horizon 2030 : 

  • Être carbone négatif 
  • Atteindre le zéro déchet 
  • Être positif en eau 
  • Compenser l’empreinte territoriale de l’entreprise au travers d’actions en faveur de la biodiversité 

 

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