Environnement : Microsoft en route vers 2030

Temps de lecture : 4 minutes

À l’heure où l’urgence climatique fait rage, chacun doit prendre ses responsabilités pour tendre vers un monde résilient et durable. En tête de cette démarche se trouvent les entreprises, dont l’activité est et sera plus que jamais déterminante pour l’avenir de la planète.

C’est un fait, les acteurs économiques se doivent d’appréhender autrement leurs modes de travail et de production : leurs performances financières et commerciales ne pouvant désormais plus être décorrélées de leur performance environnementale. Ce changement de paradigme, Microsoft en prend conscience dès 2009, posant alors les premières pierres de sa stratégie de développement durable. Depuis lors, l’entreprise s’ajuste, s’adapte, innove, afin de répondre aux mieux aux impératifs environnementaux présents et à venir.

En 2020, cet engagement prend un nouvel élan avec la définition d’une feuille de route ambitieuse pour 2030. Point d’étape.

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Marquer la planète de son empreinte positive

Carbone, déchets, eau… trois piliers pour une meilleure performance environnementale

Depuis le début de la révolution industrielle, 2 000 milliards de tonnes de gaz à effet de serre – ou émissions de CO₂ – auraient été rejetées dans l’atmosphèrei, dégradant peu à peu l’équilibre de la planète. Ce chiffre en dit long sur la nécessité d’inverser la tendance par le biais de mesures concrètes, comme celle prise par Microsoft : atteindre la neutralité carbone d’ici à 2030. Un engagement fort, qui doit notamment se traduire par :

  • La réduction de plus de 50 % des émissions carbone issues des catégories 1, 2 et 3* ;
  • Le passage à 100 % d’énergies renouvelables dès 2025 ;
  • L’installation de parcs de véhicules 100 % électriques sur l’ensemble des campus Microsoft ;
  • Une compensation carbone supérieure à celle émise chaque année par l’activité de l’entreprise.

En outre, Microsoft entend recycler et réutiliser un grand nombre de déchets produits par ses activités et à grande échelle, généraliser le recours aux matières recyclées dans la fabrication des équipements et optimiser l’empreinte de ses packaging produits. Le tout dans l’objectif de devenir une entreprise zéro déchet.

La firme souhaite par ailleurs avoir un impact positif sur les ressources mondiales en eau, en réduisant sa propre consommation mais aussi en restaurant les milieux aquifères dans les zones de stress hydriques, tout en facilitant l’accès à l’eau potable pour les populations les plus à risques.

Lire aussi Microsoft et la “Sustainability”, un engagement durable

Des engagements qui portent (déjà) leurs fruits

Si l’échéance de 2030 n’est pas encore atteinte, les bénéfices d’une telle démarche sont d’ores et déjà palpables. Côté neutralité carbone, l’entreprise a ainsi réduit de 95 % ses émissions de gaz à effet de serre issues de la catégorie 2, grâce à un recours massif aux énergies renouvelables. Des infrastructures durables, à l’instar du datacenter 100 % zéro carbone basé en Suède, ont été construites, et le passage aux transports de marchandises bas carbone a permis d’éviter l’émission de 28 000 tonnes métriques d’équivalent en dioxyde de carbone, rien qu’en 2022.

L’objectif zéro déchet n’est pas en reste, puisque le plastique à usage unique a été réduit de 29,8 %, plus de 12 000 tonnes métriques de déchets ont pu être détournées des incinérateurs et décharges, et quatre des datacenters de Microsoft – localisés au Texas, dans l’état de Washington, en Virginie et en Irlande – se sont vu attribuer la certification « zéro déchets »

Quant à la préservation de l’eau, elle se concrétise en particulier par des programmes de réapprovisionnement ayant permis de fournir pas moins de 35 millions de mètres cubes d’eau à travers le monde. En parallèle, des initiatives menées en Inde, en Indonésie, au Mexique et au Brésil ont donné accès à l’eau potable à près d’un million d’habitants. Autre action notable : Microsoft s’est associée à First Solar, l’un des leaders sur le marché des panneaux solaires, dans le but de réduire sa consommation en eau de 350 millions de litres par an.

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Embarquer tout un écosystème dans une dynamique d’innovation durable

Parce que la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique de nos sociétés sont l’affaire de tous, Microsoft s’engage également auprès de l’ensemble des acteurs économiques et de ses clients. L’objectif ? Fournir un savoir-faire et des solutions de pointe, capables de les aider à accélérer leurs progrès en matière de performance environnementale. C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit qu’a été développé Microsoft Cloud for Sustainability,

un condensé de technologies qui met à disposition des organisations les outils pour comprendre, mesurer et piloter leur empreinte de manière efficiente.

Microsoft fédère aussi son écosystème par l’intermédiaire de projets structurants comme la création d’un fonds d’innovation pour le climat, dont la mission consiste à favoriser l’émergence de technologies de réduction, de captage et d’élimination du carbone à l’échelle mondiale. La Green Software Foundation – créée en 2021 par Microsoft, GitHub, Accenture, la Linux Foundation et ThoughtWorks –, elle, ambitionne de faciliter la coopération technologique autour du développement de logiciels écoconçus.

     

    Comprendre les différentes typologies d’émissions de carbone :

    • La catégorie 1 correspond aux émissions directement émises par une organisation
    • La catégorie 2 désigne l’ensemble des émissions indirectes liées à la consommation d’énergie d’une organisation (énergie, système de refroidissement, etc.
    • La catégorie 3 représente, entre autres, les émissions émanant des fournisseurs et partenaires d’une organisation et des activités induites par celle-ci hors de son territoire.

     

     

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